constructions c’est la structure métallique qui porte tout le bâtiment, qui le fait tenir debout.
Et cette ossature métallique qui s'affiche fièrement soutient les façades en verre. Le verre a en effet remplacé le béton, relégué exclusivement au sous-sol. Le bâtiment reflète ainsi la ville et l'absorbe. La façade Ouest, « la fête » Sur la façade de la piazza, est suspendue la chenille, ce grand escalier mécanique protégé par une longue bulle de verre qui dessert les étages et parcourt toute la façade en diagonale, avec ses décrochements pour chaque pallier. De l’extérieur, elle est un signe distinctif important du bâtiment. La façade Est : « l'usine » est pour sa part réservée à la technique : monte-charges, alimentation électrique, systèmes de climatisation. Pour que le bâtiment fonctionne, il faut en effet lui apporter l'air, l’eau, l’électricité. Les tuyaux nécessaires, habituellement cachés sont ici visibles à l’extérieur et à l’intérieur du bâtiment. Des codes couleurs leur sont attribués en fonction de ce qu’ils transportent : vert pour l'air, bleu pour l'eau, jaune pour l'électricité, rouge pour la circulation.
Les étages sont constitués de grands plateaux dont les espaces sont complètement modulables. La liberté d'aménagement intérieur est aussi une liberté d'évolution. Depuis son ouverture, en 1977, le Centre Pompidou a connu plusieurs transformations pour s’adapter à la fréquentation du public et à l’évolution des disciplines artistiques.

Le Centre Beaubourg, rebaptisé « Centre Georges Pompidou aura soulevé une intense polémique, depuis sa conception. « Raffinerie ». Mais il est devenu un ‘’monument’’ parisien, l'un des plus visités aujourd'hui ; il est un ‘’signal’’ dans le paysage urbain, car ses concepteurs ont osé des innovations d’une grande modernité du point de vue de l’architecture :
-repousser la structure à l’extérieur du bâtiment, et la laisser apparente.
-concevoir des espaces intérieurs évolutifs, modulables.
-trancher avec