Koutoubia
Au sein d’un Etablissement bancaire
CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES
Une banque commerciale a pour vocation traditionnelle de récolter des dépôts, à l’aide desquels elle octroie des crédits.
Elle effectue de la sorte une double transformation : de montant par transaction et de durée. A cette activité classique, dite "de bilan", s’ajoutent un nombre croissant de techniques, et donc d'opérations, dont le dénominateur commun est d’aider ceux qui y recourent à gérer différents types de risques (de change, de taux et de crédit) :
les opérations de l’espèce, dites "de produits dérivés", sont enregistrées "hors bilan", parce qu’elles ne provoquent généralement pas d’échange de fonds lors de leur conclusion.
Les six catégories de risques dont il importe d'assurer la maîtrise en permanence sont les suivantes :
Le risque de crédit, le risque de liquidité, le risque de taux d’intérêt, le risque de change, le risque opérationnel et le risque légal.
* Le risque de crédit : inclut le risque de faillite et le risque de dégradation de la qualité des contreparties de la banque. Sa concrétisation est de nature à entraîner des pertes sur les portefeuilles de crédits et d'obligations.
* Le risque de liquidité, le risque de taux d’intérêt et le risque de change sont habituellement regroupés sous le vocable générique de "risque de marché".
* Le risque opérationnel se définit comme le risque de perte qui peut résulter pour la banque d’erreurs dans le traitement des opérations, de dysfonctionnements de son outil informatique, de litiges avec sa clientèle ou avec son personnel, de fraudes internes ou externes, ou encore de dommages causés à son patrimoine par des éléments naturels ou par des actes criminels.
La banque doit se doter d’instruments propres à gérer l’ensemble des risques liés à son activité.
La gestion du risque de crédit relève de la Direction des Engagements, qui fait partie du Pole risque qui doivent être intégrées