kéynesianisme

468 mots 2 pages
Une critique de la théorie classique

Le keynésianisme
Le keynésianisme est une école de pensée économique fondée par l'économiste britannique
John Maynard Keynes réfute l’idée d’une autorégulation des marchés. Elle favorise l'intervention active de l'État au sein de l'économie, à certains moments précis, pour assurer le plein emploi. Ce courant, plus ou moins critique du libéralisme économique et qui s'opposait à l'école néoclassique, a été dominant de 1945 jusqu'aux années 1970, voire 1980 dans certains pays.
L’économiste John Maynard Keynes (1883-1946)

« L’incertitude » comme nouvelle donnée centrale
Pour les économistes classiques (Adam Smith, Ricardo, Malthus, etc.), le taux d'intérêt est le prix d'équilibre sur le marché des fonds prétables. Il doit permettre l’égalisation entre l’offre de fonds prétables (l’épargne) et la demande de fonds prêtables (l’investissement). Selon eux, il s'agit d'un marché de concurrence parfaite : le marché des capitaux.
Keynes s'oppose à cette théorie. Pour lui, le taux d’intérêt représente autre chose, et il n’existe pas, à proprement parler, de marché des capitaux. De plus, le niveau de l’investissement ne dépend pas exclusivement du taux d’intérêt. Celui-ci représente le prix de la monnaie et, plus précisément, le prix de la renonciation à la liquidité : c’est une variable monétaire. Les décisions d'épargne et d'investissement dépendent en réalité de facteurs totalement différents. Tenant compte des incertitudes des agents économiques, il met en avant l’idée que ceux-ci n’hésitent pas à thésauriser
(conserver de l’argent sans le dépenser).
Finalement, c'est la loi de Say (que Keynes résume à l'idée que "l'offre crée sa propre demande") qu'il critique, puisque sa théorie nous amène à conclure qu'il existe des rationnements, une sousconsommation, du fait de la mauvaise coordination des agents.

Une régulation des marchés par l’intervention de l’Etat
Le modèle de référence classique est le modèle

en relation

  • Cours BTS AG Economie 1
    7118 mots | 29 pages
  • Economie inetrnationale : IS/LM
    2977 mots | 12 pages
  • Le principe contra cyclique dans les politiques de relances keynésiennes : fondements et critiques
    2642 mots | 11 pages
  • Comparaison des neoclassique avec les keynsiens
    782 mots | 4 pages
  • Les néoclassiques et les keynésiens
    959 mots | 4 pages
  • Fiche grandes théories économiques
    1751 mots | 8 pages
  • Commentaire ses valeur ajoutée
    938 mots | 4 pages
  • Le niveau du taux d’intérêt suffit-il à expliquer la décision d’investir ?
    2319 mots | 10 pages
  • Taux d'interet et croissance
    532 mots | 3 pages
  • Peut-on parler d'une doctrine libérale
    2154 mots | 9 pages
  • Faut-il attendre du marché la réalisation des equilibres
    1279 mots | 6 pages
  • geographie
    293 mots | 2 pages
  • vulgarisateur
    451 mots | 2 pages
  • cas roine
    379 mots | 2 pages
  • Libéralisme économique et capitalisme
    640 mots | 3 pages