L'étranger, albert camus
Le personnage principal, qui est aussi le narrateur de ce texte, ne semble pas s’être pleinementimprégné de la vie sociale qui l’entoure : en effet, on apprend dans le paratexte que sa mère estmorte, et que son enterrement a eu lieu la veille. Meursault décris cette journée comme « fatigante » et donne donc au lecteur l’impression d’avoir accompli une corvée. Par ailleurs, le deuil au cœur du XXème siècle ne relevait pas que de la sphère privée, il était accompagné de rites et coutumes dont le but était de montrer que l’ont était endeuillé. Mais le narrateur ne souhaite pas perdre son temps, et profite de sa journée de repos pour se divertir : « Pendant que je me rasais, je me suis demandé ce que j’allais faire …afficher plus de contenu…
Alors il s’offre en ce dimanche (qui n’est selon lui en rien singulier) une récréation plaisante au bord d’une plage d’Algérie. L’arrivée de Marie Cardona dans l’histoire fait oublier au lecteur le contexte tragique du début de l’extrait. Le présent de narration ainsi que le passé composé que l’ont retrouve au sein l’extrait nous fait comprendre que la baignade avec Marie est un moment qui dure et qui est important aux yeux du personnage principal. L’utilisation du pronom « nous » dépeint l’unité des corps et l’union désirée entre Meursault et Marie. En autre, on retrouve le champs lexical du corps : « sein » (l 8), « ventre » (l 11), « taille » (l 16), qui montre l’attirance du narrateur et son désir physique envers Marie. Les phrases, qui deviennent plus courtes et s’enchaînent, caractérisent