L’Homme qui court de Malévitch
I) Présentation de l’œuvre :
● L’Homme qui court est en général le nom attribué à cette peinture de l’artiste Kasimir
Malévitch, bien qu’on l’appelle aussi Sensation du Danger. Datée de 1930-1931 et conservée au Centre Pompidou, à Paris.
● Titre évoquant une hâte, un danger que l’homme doit fuir. Perception accentuée avec ce titre parallèle : ‘Sensation du Danger’, qui évoque explicitement la présence de cette menace pour l’individu.
Le peintre :
● Kasimir …afficher plus de contenu…

● Qualité décorative du bas du tableau, dépassement du décoratif occidental (revalorisation du décoratif.
● Matière qui donne l’impression qu’il n’est pas aussi plat qu’il en a l’air, très brossé.
● La couleur semble appliquée rapidement, comme si un état d'inquiétude de l'âme transformait la chimie de l'image et de la matière.
● Les techniques primitivistes et suprématistes retrouvent ici une seconde jeunesse et confèrent à l'œuvre une sorte de vitalité plastique qui semble l'arracher à la tentation du désespoir. ● L’Ukraine et sa gamme colorée sont particulièrement présentes dans les œuvres du début des années 1930.
● Touche vive et excitée, parfois furieuse qui domine. Peint avec une rapidité …afficher plus de contenu…

● L’homme est ainsi marqué, stigmatisé. Le noir de l’une des faces apparait comme un engloutissement, des ténèbres inaccessibles à quelque lumière que ce soit, y compris celle du savoir. L’homme y cache ainsi ses nombreuses faces car il n’a pas de face authentique.
● Pas de visage car il ne voit pas l’homme de l’avenir, avenir insondable et énigmatique. Les hommes ne sont plus que des mannequins mutilés.
● La croix chrétienne, de couleur rouge représentant le communisme et dont la base noire est comme pourrie par les dérives autoritaires alors que le régime interdit toute religion si ce n’est le culte de la personnalité voué à