La banalité du mal dans la post-modernité
Thème : La banalité du mal dans la post-modernité
Problématique : Comment un siècle destiné au progrès et au bonheur des hommes a-t-il pu se transformer en un siècle de barbarie et de grand sacrifice humain ?
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Introduction :
Aujourd’hui, la société contemporaine peut être qualifiée de société post moderne, certes, mais aussi et plus fondamentalement de post-mortem. En effet, cette société que tout prédestinait au progrès a aboutit à une véritable négation ontologique. C’est alors que nous avons pu voir la multiplication des crimes contre l’homme lui même, des crimes technologiques scrupuleusement administrés. L’idéologie du progrès via l’ensemble des actions humaines a radicalement bouleversé la condition humaine, l’humanité devient tuable (La Shoah). Le progrès se transforme alors en un véritable effroi (génocides, bombe atomique…) où les sciences et les techniques les plus sophistiquées fournissent les moyens de cette véritable barbarie industrielle. Il se pose alors la question du sens puisque aujourd’hui « le principe de Raison sur lequel s’était édifiée la société occidentale est comme débrayée par la connaissance des gouffres »[1]. Nous pouvons alors nous demander comment un siècle destiné au progrès et au bonheur des hommes a-t-il pu se transformer en un siècle de barbarie et de grand sacrifice humain et par conséquent, comment en sommes nous arrivés à une banalisation même du mal. Nous verrons alors dans un premier temps la notion de barbarie industrielle caractéristique de notre société. Puis nous étudierons la question de la responsabilité humaine et de la banalisation du mal via le concept de soumission à l’autorité. Enfin, nous essayerons de voir si une alternative est possible et pour cela nous nous interrogerons sur la possibilité de désobéissance civile.
I] La barbarie industrielle
1) Rôle de la technique
Au sein de la société post moderne, la technique est