"La beauté" de baudelaire
Ce poème est rédigé en 1857, à l’époque du romantisme et de la révolution poétique ou de grands auteurs comme Baudelaire vont apportés un changement aux contenus de leurs œuvres afin d’y accorder une plus vaste liberté et ouverture d’esprit. Ici la beauté est considéré par Baudelaire comme artificielle. Dans ce poème la beauté est décrite comme vivante et s’exprime librement de manière allégorique. Elle apparaît comme fascinante et parfaite aux yeux des hommes présentés comme « mortels ». Pour Baudelaire la beauté fascine les poètes, il y fait référence à 2 reprises dans ce sonnet.
Ce poème est un sonnet composé de deux quatrains et de deux tercets, dans lequel la ponctuation est lié au rythme ce qui immobilise la beauté des manières les plus froides. Le poème compte deux quatrains de 12 syllabes (alexandrin) et deux tercets de 12 syllabes également. Les rimes sont du type ABBA dans les quatrains et du type ABA et ABB dans le premier et deuxième tercet.
Dans le premier quatrain, Le poète fait appelle à l’allégorie représentant la beauté sous les traits telle une déesse apparaît implicitement tout d’abord par l’emploi du pronom personnel « je » tel une personnification: « je suis belle » V1 ; « et mon sein » V2 ; « je trône dans l’azur ». Elle apparaît sous une forme fière et méprisante, que l’on constate grâce au champ lexical du mépris: « ô mortels » V1, ici le ô vocatif insiste sur ce mépris porté aux mortels; « meurtri » V2 ; « je hais les mouvements qui déplacent les lignes ». Cette beauté est représentée de manière fascinante par son aspect divine telle une inspiration à l’amour aux poètes (V3), telle une chose éternelle (V4).
Dans le deuxième quatrain, utilise des métaphores où la beauté est vue comme « un cœur de neige unit à la blancheur des cygnes (V6).cette beauté est aussi austère, on peut le constater grâce au chiasme « Et jamais je ne pleure et jamais je ne ris » ,V8 ; grâce à