La biologie synthétique
La biologie synthétique
La biologie synthétique est un domaine scientifique combinant biologie et principes d’ingénierie dans le but de concevoir et construire (« synthétiser ») de nouveaux systèmes et fonctions biologiques.
Contexte : En voulant créer complètement en laboratoire des formes de vie construites sur mesure pour produire des médicaments, des carburants ou des matières premières industrielles, l’homme franchit un pas supplémentaire dans la manipulation du vivant. Ce n’est pas sans risques (menace de type « bio-terreur » : utilisation à des fins malveillantes des applications de la biologie synthétique par les terroristes ; menace de type « bio-erreur » : la conception erronée d’un symbio-système pouvant avoir des conséquences dangereuses). Mais cela pourrait également nous permettre de mieux comprendre ce qui est l’essence de la vie, et comment elle est apparue. Ainsi, la biologie synthétique est au cœur de questions d’ordre éthique.
Enjeux : * Enjeux industriels, économiques et sanitaires : Diminution des coûts de production, augmentation des rendements et des résistances et maitrise des risques et évaluation des bénéfices. * Enjeux sociétaux et culturels : perspective pour la santé, l’énergie et l’environnement (production de vaccins, diminution de l’utilisation de l’énergie, diminution des déchets…).
* L’enjeu principal se résume à trouver un équilibre minimisant le risque en le rendant acceptable tout en maximisant le bénéfice des retombées.
Dates clés : * En 1912 : Apparition du terme lui-même, par Stéphane Leduc ,un biologiste français, qui publia son ouvrage intitulé « La biologie synthétique ». * En 2007 : Création d’un chromosome synthétique par le biologiste américain Craig Venter. * Le 20 mai 2010 : L'institut Craig Venter annonce la création, en laboratoire, du premier organisme autoreproducteur, baptisé « bactérie Synthia », dont le génome a été assemblé