la blague
Une histoire drôle s'articule, bien souvent, en deux parties. Il y a d'abord la montée d'une tension. La seconde partie de l'histoire drôle est appelée la chute : le danger est passé, ou un changement de perspective dans l'histoire révèle que le danger était faux ou ridicule. La relâche brutale de la tension déclenche le rire.
Il y a deux ingrédients importants dans une histoire drôle :
– la tension, plus elle est forte plus le rire sera fort. Pour instaurer une tension forte, on peut utiliser des sujets tendus, comme la politique, la religion, les relations homme-femme, le sexe. L'homme pouvant s'identifier à n'importe quel personnage, la mise en place de situations tendues n'est pas limitée ;
– la chute, la relâche brutale de la tension. Une histoire drôle expliquée fait rarement rire. La personne à qui on l'explique peut même être vexée de ne pas l'avoir comprise sans aide.
La devinette[modifier | modifier le code]
Dans le cas des devinettes, la montée de la tension vient de la nécessité de trouver la réponse, à cause d'une compétition entre plusieurs personnes ou d'une contrainte de temps. Le rire est déclenché par l'impossibilité de trouver la réponse.
Une devinette est plus drôle quand celui qui l'a posée donne la réponse. De plus, la réponse à une devinette est souvent un jeu de mots, ce qui renforce l'effet comique. Celui qui pose la devinette peut renforcer la tension en sous-entendant que la réponse est évidente : « Mais voyons, celle-là, elle est facile ! » ou « Même ma cousine qui a cinq ans connaît la réponse ! »
Le jeu de mots[modifier | modifier le code]
Le jeu de mots consiste à avoir deux significations pour les mêmes sons. Les jeux de mots approximatifs peuvent utiliser un défaut de