La bête humaine
L'ambition scientifique du roman
Problématique : Comment Zola concilie-t-il œuvre romanesque et nouvelle connaissance scientifique concernant l'homme ?
Puis, ligne 15 à 42, le lexique de la sensualité laisse place au lexique de la bestialité pure. Zola traduit en terme d'instinct animaux ce que la psychanalyse traduira en terme d'inconscience ( Zola analyse le psychisme en terme d'hérédité).
Jacques tente d'analyser les raisons de son mal, il passe en revue les membres de sa famille et avance une explication génétique : la transmission héréditaire d'une "fêlure", et l'alcoolisme de ses ancêtres.
Enfin,dans le troisième paragraphe, Jacques discerne une cause plus ancienne à son mal qui remonte à l'humanité primitive. La colère des mâles contre les femelles dont ils veulent se venger et posséder en même temps.
3/ par différents procédés, l'auteur parvient subtilement à faire passer Jacques pour une simple bête dépourvue de discernement, comme contrôlée entièrement par ses pulsions. En effet, il le compare tout d'abord à l'animal en utilisant notamment le verbe galoper : "il serait retourné là-bas, en galopante pour l'égorger." (l.11). Jacques est aussi dépourvu de sentiments, qu'un peu plus tard l'auteur le qualifié de "bête enragée" allant même jusqu'à dire qu'il "n’obéissait qu'à ses muscles
Bientôt, le champ lexical de la bestialité est employé avec l'usage des mots "race", "mâles" ainsi que "femelle". Le personnage est à présent assimilé à un être des cavernes et ses crimes sont comparés à une vulgaire chasse animale : "le besoin pervertit de la jeter morte sur son dos ainsi qu'une proie qu'on arrache aux autres, à jamais". On remarque aussi une évolution croissante de son état qui basculerait lentement de l'humain à la bête grâce aux différentes comparaisons et au camp lexical employé par Zola.
Le rôle de la machine est d'être un dérivatif, qui détourne Jacques de son mal et qui l'apaise. La machine est comparée