La chanson de Craonne
I-Présentation de L’œuvre :
Cette œuvre est une chanson intitulé « La chanson de Craonne » a été écrite par un auteur inconnu. La seule certitude est qu'il était un soldat engagé dans l'armée française pendant la Première Guerre mondiale, un « poilu ». On pense qu'il est originaire du Midi. L'oeuvre a été produite en 1917 dans la version que l'on connaît aujourd'hui. Elle a été chantée par les soldats Français durant la Première Guerre mondiale, entre 1915 et 1917.
-Contexte de l’œuvre :
En 1917, les pays européens entrent dans la 3e année de la Première Guerre mondiale. Depuis 3 ans, les soldats français et allemands se battent dans le nord de la France. C'est une « guerre de position » symbolisée par les tranchées. Les soldats sont épuisés et traumatisés par la violence des affrontements et les conditions de vie dans les tranchées.
II-Analyse de l’œuvre :
Couplet 1 (l. 1 à 6) : Les soldats viennent de terminer leur repos d'une semaine (« huit jours »), à l'arrière. Malgré le repos, les hommes sont fatigués et repartent résignés au front dans les tranchées (« le cœur gros », « avec des sanglots », « en baissant la tête »). Ils savent que la mort les attend et l'auteur manie une forme d'ironie quand il prétend que la vie des soldats est « utile » car les milliers de morts n'ont pas encore fait gagner la guerre.
Refrain (l. 7 à 10) : le refrain est un chant d'adieu à tout ce que représente la vie pour les poilus, et notamment « l'amour », « les femmes ». L'auteur insiste sur la longueur de la guerre (« c'est pour toujours ») et estiment que les soldats sont « sacrifiés » par leurs dirigeants. Il évoque le plateau de Craonne, lieu d'une lourde défaite française en 1917.
Couplet 2 (l. 11 à 16) : l'auteur a survécu à ses huit jours au front, « huit jours de souffrance » pour lui. Il n'attend plus qu'une chose « la relève, que nous attendons sans trêve » pour pouvoir repartir à l'arrière. Finalement la relève arrive sous la forme