La chartreuse de parme (1838) stendhal (1783-1842)
STENDHAL (1783-1842)
La Chartreuse de Parme : publié 9 ans après Le Rouge et le Noir, révèle la fascination de Stendhal pour l’Italie, fait évolué Fabrice del Dongo, (jeune noble milanais) au milieu des guerres napoléoniennes. Exemple de la naïveté du personnage confronté pour la première fois à un champs de bataille.
En quoi F. est-il « fort peu héros » ?
En quoi F. n’a t-il pas sa place sur un champs de bataille ?
Quelles impressions Stendhal donne-t-il a son personnage ?
En quoi cette scène est-elle paradoxale ?
I - Inadaptation de Fabrice au monde
1) Sa Naïveté
➜ Inexpérience et ignorance : il agit sans réfléchir, ne comprend pas, le regard des autres est péjoratif « blanc-bec, bêta »
➜ Incompréhension du monde réel (les horreurs de la guerre) : on découvre le champs de bataille par F. confusion et imprécision (bruit, habits rouges (métonymie) , cadavres, maréchal)
➜ Bonté d’âme : attitude humaine décalée (compassion pour ces ennemis)
2) Réactions psychologiques successives
➜ Étonnement (frappé par le tonnerre) : violence des bruits, rapidité des mvt
➜ Peur : « frisson d’horreur », désarroi face aux horreurs de la guerre
➜ Curiosité : admiration infantile, il prend de l’assurance et pose une question
➜ Rêve : il rêve d’héroïsme et de gloire, « ce fameux prince » (éloge), « le brave des braves » (mélioratif), contemplation béate
II- Le regard de Stendhal sur son héros
1) Distanciation amusée
➜ Comique de caractère (personnage décalé) : attitude ridicule et comique « fort peu héros », fierté déplacée, inconscient du danger, devoir de soldat non remplit
➜ Comique de situation : accumulations de maladresses, aucune expérience militaire, précautions inutiles face aux ennemis (paradoxe protège au lieu de tuer)
2) Réalisme subjectif
➜ Focalisation interne : succession des états d’âmes de F. air de scène de théâtre, Stendhal fait aimer aux lecteurs son perso (et