la chute de l'urss
En 1985, Mikhaïl Gorbatchev accède au pouvoir en URSS. Conscient de la nécessité de réformer l’URSS, il ne parvient pas à effectuer des changements suffisamment rapides et profonds pour éviter la chute du système soviétique.
Crise économique et alimentaire
A la fin des années 1980, l’URSS est en plein crise économique. Baisse du prix du pétrole, choix politiques hasardeux, budgets militaires exorbitants et réactions à retardement aux problèmes successifs, mènent l’URSS à la faillite.
Les problèmes d’approvisionnement se font plus pressants dans tous les domaines: carburant et denrées alimentaires de première nécessité font défaut dans la plupart des régions du pays.
L’inefficacité du système socialiste de gestion de l’économie, aggravée par la chute du prix du pétrole et les erreurs stratégiques des dirigeants de l’URSS, devient lisible de l’étranger. Considérée jusqu’ici comme un "emprunteur fiable", l’URSS commence à susciter la méfiance des créanciers à partir de 1988. Les besoins soviétiques en crédits, pour couvrir les déficits, ne sont plus assurés. L’URSS, dont les devises sont au plus bas, a déjà un genou à terre.
En 1989, les grandes sociétés occidentales qui commercent avec l’URSS constatent des retards de paiements et des difficultés croissantes pour honorer les contrats.
Au milieu de l’année 1989, le chef du service politique socio-économique du comité central du Parti Communiste de l’Union soviétique écrit, dans un rapport, que le pays va annoncer qu’il est en cessation de paiement.
En 1990, le déficit de l’URSS s’élève à plus de 17 milliards de dollars.
Le G7 demande au FMI, à la Banque mondiale, à l’OCDE et à la Banque Européenne de Développement et de Reconstruction d’analyser la situation économique de l’URSS et de faire des recommandations pour la mise en place d’une aide financière efficace.
Les demandes de prêts des dirigeants soviétiques auprès des leaders occidentaux se font