« La connivence ironique est l’un des traits définitoires du conte philosophique, forme pratiquée et portée à un degré de perfection par les philosophes des lumières. »

2648 mots 11 pages
« La connivence ironique est l’un des traits définitoires du conte philosophique, forme pratiquée et portée à un degré de perfection par les philosophes des Lumières. »

Florence Magnot

Le Siècle des Lumières - période d’éclairement par la raison qui s’oppose à l’obscurantisme, période où le divin est prépondérant - est aussi connu sous le nom du siècle de Voltaire. Ce dernier a participé à la rédaction d’un grand ouvrage en plusieurs volumes: l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert qui n’échappera pas à la censure. Il rédigera également quelques contes philosophiques, parmi lesquels « Candide ou l’optimisme » qu’il publiera anonymement en 1759. Si l’on peut déduire que ce genre littéraire utilise les procédés courants des contes comme construction avec en plus une portée philosophique donc un attrait particulier pour la sagesse si l’on se rapporte à l’étymologie de « philosophie », quelle(s) caractéristique(s) le définit-elle? Florence Magnot est d’avis que « La connivence ironique est l’un des traits définitoires du conte philosophique, forme pratiquée et portée à un degré de perfection par les philosophes des Lumières. » L’une des caractéristiques du conte philosophique, particulièrement bien maitrisé par les philosophes éclairés du 18e siècle est alors d’installer une complicité entre l’auteur et le lecteur à travers l’ironie. Cette dernière étant «l’art d’interroger en feignant l’ignorance, de se moquer en disant le contraire de ce que l’on pense [1]». Florence Magnot a-t-elle raison ou la connivence ironique ne tient pas sa place, ne prend pas la forme d’une pièce du puzzle complexe qu’est le conte philosophique ? Revenons-en à « Candide ou l’optimisme ». Il sera publié dans plusieurs villes européennes (Genève, Paris, Amsterdam…) en même temps en préparation à la censure. Si la condamnation du livre était redoutée, c’est bien que la critique n’est pas innocente? La critique prend-elle le costume de l’ironie? Si l’ironie est un costume, quels sont

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