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La conscience de soi doit-elle quelque chose à la présence d’autrui ?
Il est courant d’entendre dire que l’on est les mieux placés pour se connaître soi même. C'est-à-dire qu’autrui y serait donc pour rien. Dans ce sens, Descartes en parlant du doute radical et hyperbolique qui permet de remettre en question la connaissance par les sens considérés comme douteux et par conséquent faux : « Je doute de tout sauf du fait que je doute ». Il s’appui sur l’argument du rêve et existe alors en tant que « substance pensante ». Soit le Res Cogitans qui discrédite le monde et autrui. Cependant l’expérience de la conscience de soi par la critique d’autrui montre le contraire. Quelqu’un nous arrache à nos propres illusions, nous les condamne. C’est pourquoi les sentiments de honte, de rage ou encore de solitude sont un rapport à autrui sous le monde du retrait. Ainsi donc on peut se demander si la conscience de soi doit quelque chose à la présence d’autrui ? Nous verrons donc comment la conscience de soi ne doit rien à la présence d’autrui, puis comment autrui nous permet de prendre conscience de nous-mêmes.
René Descartes, philosophe français du XVIIº siècle, a maintes fois affirmé que la conscience de soi ne doit rien à la présence d’autrui : comment quelqu’un pourrait mieux nous connaître que nous même ? Ainsi la conscience de soi serait la connaissance de soi. Cependant, par le cogito théorique que Descartes développe dans sa première et seconde Méditations Métaphysiques il évoque le doute et remet tout en question : autant les connaissances par les sens que par la raison. Il instaure alors un doute radical et hyperbolique dans lequel les sens nous tromperaient comme montrent les songes et rêves. D’après lui, on croît être conscient pendant nos rêves donc pourquoi ne serions nous pas entrain de rêver à cet instant ? Comment pouvons nous être surs que nous ne rêvons pas ? Mais aussi un doute radical sur les principes de la connaissance de la