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La conscience est-elle une connaissance de soi ?

800 mots 4 pages
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PHILOSOPHIE DEVOIR N°1

Sujet : La conscience est-elle une connaissance de soi ?

La conscience de soi est une spécificité humaine, c’est un lien entre le sujet et le monde qu’il connaît. Seulement, elle n’est pas instinctive, elle est un retour sur soi après son passage dans le monde. La connaissance c’est un savoir, une idée claire et distincte d’une chose ou d’un objet. Pour acquérir les connaissances sur cet objet il faut l’observer, l’étudier, prendre une certaine distance par rapport à lui. Mais si l’objet à connaître est soi-même, alors la distance devient inexistante, et une bonne connaissance de soi peu être difficile.

Avoir conscience de soi est il suffisant pour ce connaître ?

Etre conscient de quelque chose, c’est se rendre compte de se qui ce passe à présent, et de savoir se que l’on produit. Etre inconscient, agir de manières irrationnelles sans savoir pourquoi. Donc avoir conscience c’est savoir. Connaître ce que l’ont produit, ce que l’on fait. On peut les qualifier de synonyme. La conscience de soi suppose un retour sur soi après les phénomènes que nous faisons apparaitre dans le monde. C’est un mouvement, une relation entre le monde et le sujet. Le sujet ne connaît que ce qu’il produit hors tout ce qu’il connaît est une forme de lui il apprend donc au fur et à mesure à se connaître et à se comprendre. La conscience de soi c’est une accumulation de plusieurs connaissances. C’est la structure de la conscience qui rend possible la connaissance. Chaque prise de conscience est donc une acquisition connaissance. Chez l’homme la connaissance et la conscience sont donc liées entre elles.

Avoir conscience c’est savoir comment nous agissons, c’est avoir une image de soi. Nous sommes donc assurés de notre existence. Prendre conscience de soi, c’est acquérir une connaissance de notre existence et de notre possibilité d’apprendre à nous connaître. Les prises de consciences ce font par la pensée. La pensée

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    La conscience seule constitue le soi « Il n’y a que la conscience qui puisse unir en une même personne des existences éloignées, et non l’identité de substance. Car quelle que soit la substance, quelle que soit sa structure, il n’y a pas de personne sans conscience : (ou alors) un cadavre pourrait être une personne, aussi bien que n’importe quelle substance sans conscience. Pourrions-nous supposer deux consciences distinctes et incommunicables faisant agir le même corps, l’une de jour et l’autre de nuit, et en sens inverse la même conscience qui ferait agir par intervalle des corps distincts ? Je me demande si, dans le premier cas, celui qui travaille de jour et celui qui travaille de nuit ne seraient pas deux personnes aussi distinctes que Socrate et Platon ; et si, dans le second cas, il n’y aurait pas une personne en deux corps différents, tout comme un homme reste le même dans des vêtements différents. Il ne sert absolument à rien de dire que dans les cas précédents les consciences sont les mêmes ou diffèrent en fonction de substances immatérielles identiques ou différentes, qui introduiraient en même temps la conscience dans ces corps : que cela soit vrai ou faux, cela ne change rien, puisqu’il est évident que l’identité personnelle serait déterminée dans les deux cas par la conscience, qu’elle soit attachée à une substance immatérielle ou non.….

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