La Conscience et la Vie, Bergson
Bergson, dans cet extrait de La conscience et la vie nous incite à se questionner sur la conscience. Qu’est-ce que la conscience ? De quels facteurs dépend-elle ? Quelle relation existe-t-il entre la conscience et la spontanéité ? Toutes ces questions nous emmènent au thème principal que l’auteur veut traiter. La conscience est-elle synonyme de choix et de quoi dépend-elle? La conscience du point de vue général, consiste à l’appréhension des choses. C’est le fait de faire attention à quelque chose de précis, a quelque chose que l’on fait. La conscience peut être le fait de discerner les choses comme le bien et le mal ou la vérité et le faux. L’auteur nous expose deux principaux faits concernant la conscience et auxquels nous nous questionnerons dans deux parties. Nous verrons que la conscience est parfois paralysée mais que celle-ci a un rôle important dans la vie de chacun.
Au début du texte Bergson évoque l’hypothèse que la conscience s’endort et deviens inexistante quand nos mouvement et faits ne sont plus spontané. C'est-à-dire que ceux-ci ne se font plus par impulsion mais par habitude. Il amène donc à penser sur le rôle de l’apprentissage. En effet, cette image est appuyée par l’exemple de l’apprentissage d’un exercice, d’une activité, d’une suite de mouvements qui s’enchainent entre eux. On parle de l’entraînement qu’il faut produire, susciter, de la série des mouvements à exécuter, dans une méthode particulière dans lequel chaque mouvement entraine l’autre. C’est là qu’intervient l’habitude. L’habitude prend la place de la conscience au bout du moment où l’entrainement agit et fonctionne. Plus une action devient pour nous une habitude, moins nous avons besoin d’y penser. Dans le cas d’un entrainement de basket, le joueur n’est plus, au bout d’un certain moment, conscient de comment et où dribler avec le ballon. Celui-ci a pris l’habitude de répéter le mouvement jusqu'à qu’il se l’approprie. Donc, dès que l’on s’approprie