la conscience !
Oui :
La vérité est une valeur en soi, que nous poursuivons spontanément, instinctivement.
La recherche de la vérité est collective, réalisée par le monde scientifique. N'étant pas individuelle elle ne saurait être intéressée.
Mais les groupes humains aussi ont des intérêts.
Non :
De manière générale rien n'est désintéressé.
Il n'y a pas de volonté naturelle de savoir le vrai, la volonté de savoir est une modalité de la volonté, bien plus profonde, de ne pas savoir (Nietzsche).
Un œuil sans volonté ne verrait rien. Le désir est la projection qui rend possible quelque chose comme la vision, l'entente, la compréhension (Nietzsche, Heidegger). Il n'y a de connaissance qu'en situation et pour une volonté.
Sujet 2 : Faut-il oublier le passé pour se donner un avenir ?
éléments de correction
Oui :
Car pour construire il faut détruire. L'oubli est essentiel (Nietzsche).
Si on retient tout le passé cela impressionne, déprime, décourage... pour agir il faut un peu d'ignorance(Nietzsche)
Non :
Tirer les leçons du passé évite de les reproduire. Mais l'expérience est une lanterne dans le dos, elle n'éclaire que le chemin parcouru (Confucius).
C'est même vrai au plan psychologique : il faut se remémorer les traumatismes refoulés pour en guérir et pouvoir vivre normalement (Freud).
Il faut se souvenir du passé pour avoir une identité et donc pouvoir s'affirmer et agir.
Peut-on ne pas savoir ce que l’on fait ?
INTRO 1. Savoir, c’est d’abord prendre acte de quelque chose. Je sais que l’autre est là, que j’ai chaud, que nous sommes lundi. 2. En ce sens, il semble que tous nos actes s’accompagnent d’une conscience immédiate. Nous sommes présents à nous-mêmes, on sait donc qu’on est là, que c’est nous et pas un autre. 3. Mais savoir c’est aussi et surtout avoir compris, or comprendre quelque chose, c’est en saisir les causes ou le but, le sens, le contenu. Or si nous savons que nous sommes en