La conscience
En chaque être humain demeure une conscience. Cette faculté d’avoir une connaissance qui fait preuve d’intuition de soi et de porter des jugements de valeur morale sur ses propres actes, sensations et réflexions, différencie l’homme de l’être animal. La conscience est une voix dans notre for intérieur, propre à chaque homme qui distingue le bien et le mal selon nos propres normes établies. Elle est à la fois universelle et personnelle à chaque être humain. C’est ainsi que dans notre quotidien, notre conscience est, en tout temps, présente dans nos relations avec soi, autrui et le monde.
Le 20ème siècle dont le célèbre auteur controversé Louis-Ferdinand Céline fait partie, est le siècle de toutes les désillusions. Témoin des deux guerres mondiales et du colonialisme français en Afrique, l’écrivain admet une vision pessimiste de l’humanité. Il déclare notamment: << La conscience n’est dans le chaos qu’une petite lumière précieuse mais fragile. >> Selon Céline, la pensée individuelle, pourtant essentielle, se fait rare et dangereuse pour ceux qui l’a détiennent encore dans une société où les hommes sont pervertis par les systèmes.
Nous allons tout d’abord commencer par présenter les effets de la perte de conscience. Puis, nous allons nous demander d’où elle découle et, finalement, nous allons exposer les solutions possibles afin de remédier à cette problématique.
Dans un premier temps, l’homme est confronté à ses semblables. Le fait d’appartenir à un groupe oblige le concerné à se conformer aux règles et aux lois édictées pour le maintien du bon fonctionnement de la communauté dans son ensemble. Les êtres humains font ainsi partie d’un tout homogène : une unité. De ce fait, leurs pensées individuelles peuvent être vulnérables à l’aliénation du groupe car ce qui est cautionné par la masse n’est pas forcément bon. L’homme