La corrida
Cette chanson a été écrite et interprétée par Francis Cabrel en 1994.
C’est une musique populaire et narrative qui nous met dans la peau d’un taureau et nous raconte son histoire à travers les paroles de la chanson.
Description et analyse
Général: Cette chanson est une dénonciation de la tauromachie. Ici, Francis Cabrel se met à la place d’un taureau lors d'une corrida. Il décrit tout ce qui s'y passe, de l'attente dans le couloir noir à la mort. La musique commence tout doucement puis démarre vraiment lors du second couplet, amplifiant la sensation étrange de se mettre à la place du taureau.
Premier couplet: Un taureau, seul dans un endroit sombre, s'impatiente en entendant les voix joyeuses derrière la porte, quand quelqu'un ouvre l’ouvre, il se rue dehors. Il sort d'un endroit désert et lugubre pour entrer directement dans un monde festif et lumineux. Il découvre alors un monde qu'il ne connait pas et qui lui semble dangereux.
Deuxième couplet: Face au toréador il pense qu'il lui faut simplement se défendre. Il comprend vite qu'il est piégé et qu'il lui faudra aussi attaquer. Par fierté, il décide donc de se battre et se prépare à combattre le toréador qu' 'il qualifie de "danseuse ridicule", de part son allure et son attitude.
Troisième couplets: Il se souvient de son pays natal, l ' Andalousie où il broutait tranquillement dans de grandes prairies en liberté. Ce souvenir lui redonne du courage. Il projette donc d’attraper le toréador et de le faire valser "comme un soleil". Il pense à la femme du toréro qui cette fois-ci dormira sur ses deux oreilles.
Quatrième couplets: Après des heures de lutte acharnée, le taureau reçoit un cou de pique par surprise dans le cou et commence à tituber. La musique à cet instant là est plus théâtrale et souligne la mise mort du pauvre animal.
Cinquième et Sixième couplets: Le taureau s’effondre sur le sable et exprime son soulagement car tout s'arrête : "c'est fou ce que ça peut