La cour du lion fable vii, 6
Quelle est la portée satirique de cette fable ? Et comment La Fontaine s’y prend-il ?
I) Un récit vif et animé
A) la structure du texte
Du vers 1 au vers 13 on a la présentation de la cours, du vers 14 à 32 on a l’intervention des animaux donc de l’ours, le singe et le renard. Du vers 33 à 36 on a la morale explicite.
B) Les procédés d’animation
Le rythme est fait pour susciter l’éveil du lecteur. La longueur des mètres : les deux premières sont en alexandrin (vers noble pour la présentation du lion) puis des octosyllabes (plus rapides, plus familières, à la portée du lecteur) qui sont reprises au milieu des alexandrins au vers 26-27 pour faire des commentaires. L’éveil est maintenu par la vivacité et la variété de longueurs des mètres (alternance). Il y a également des enjambements et des rejets « donnant son sceau » (v.7) donnant une solennité à l’affaire. La « cour plénière » (v.9) met en valeur la réunion tandis que le rejet : « qui ne fût ail au prix » (v.24) met et valeur la puanteur qui règne en ces lieux. Le « sans odorat » (v.32) exprime la supériorité du renard sur les autres animaux. Au vers 29-30 on est en présence d’un discours direct et d’un rythme binaire dans les impératifs, traduisant la domination du roi. D’autre part on a aussi du discours indirect libre au vers 31, 23-24. Le rythme se traduit donc par l’alternance des temps, passé simple et imparfait, alternance des modes : infinitif de narration et de présent gnomique. Cette fable a une visée double