La cour du lion
( INTRODUCTION ) Jean de La Fontaine est un poète français de la période classique, inspiré par les fabulistes de l’Antiquité gréco-latine, pour ses fables et qui font de lui sa renommée.
« La cour du Lion », extrait du livre VII du deuxième recueil des fables de la Fontaine est un travail de réécriture d’une fable de Phèdre.
En quoi Jean de la fontaine dénonce t-il la société ? Et comment fait-il pour porter la satire de cette fable ?
Tout d’abord, nous expliquerons comment jean de la fontaine fait-il pour désamorcer la critique avec son récit divertissent, puis nous démontrerons le principe de transpositions de la fable qui rend la critique implicite. Enfin, nous révèlerons la dénonciation.
( I ) ( a. )
Tout d’abord, Jean de La Fontaine créer une narration fantaisiste qui règne au long de cette fable notamment grâce a l’irrégularité du rythme des vers.
En effet, la fable de La Fontaine est composée de dix-neuf alexandrins et de dix-sept octosyllabes qui ne sont eux-mêmes pas réguliers. Cette fable commence avec deux alexandrins puis ensuite, dix octosyllabes pour enchaîner avec un alexandrin et cette inégalité se poursuit tout au long de la fable. Ce procédé créer un certain rythme qui amène a une accélération et un ralentissement du récit.
Puis, pour appuyer ce manque d’ordre, l’auteur vient ajouter des rimes irréguliers. Dans sa fable on y trouve des rimes croisées, suivies ou encore embrassées voir même des vers sans rimes.
De plus, il y a des allitérations et des assonances ( v.1-2 ) assonances en « i » . Cela donne une certaine musicalité du texte a l’intérieure de cette fable.
Enfin, pour créer un effet de surprise, l’auteur fait de nombreux rejet, contre-rejet ou encore enjambements dans se récit. Exemple : ( V 19 - 20 ) contre -rejet ; ( v. 22 - 23 ) rejet. Cela donne également un effet de mise en valeur. Par exemple, « Le Monarque irrité » ( v. 19 ) est mis en valeur par le