La crise des identités
« la crise des identités, l’interprétation d’une mutation »
L’identité sociale est avant tout synonyme de catégories d’appartenance. L’outil le plus employé pour rendre compte de cette réalité est la CSP, catégorie socio-professionnelle, créée en 1950 par l’INSEE. Il permet de connaitre l’évolution de la structure sociale et les relations statistiques entre les différentes catégories.
La première position exprimé par les chercheurs est que cette appartenance objective aux PCS (parce qu’elle mesure des aspects importants de la vie des individus tel que le revenu par exemple) détermine, de manière plus ou moins forte, ce que Durkheim appelle les manières de faire ou les faits sociaux. > Pensée dites « classique »
La deuxième position qui apparait est celle qui soutient que l’identité sociale est une notion plus ambigüe dans la mesure où les appartenances ne se résument pas aux PCS mais sont multiples et qu’aucune ne s’impose au-dessus des autres. Par exemple, aujourd’hui le sexe ne peut plus être négligée (une ouvrière n’est pas un ouvrier) tout comme l’origine culturelle, le lieu d’habitation, la génération ou les croyances religieuses. La société est donc plus complexe que celle décrite par les PCS.
La troisième position enfin se centre autours de l’identité et de critères subjectifs. Ces chercheurs privilégient l’usage d’autres matériaux que les statistiques, comme les entretiens, et posent de nouvelles questions plus subjectives. Ils ont recherché comment se construisait le processus d’identification à l’intérieur d’organisations particulières. Ils ont, par exemple, fait le constat qu’au sein d’une même entreprise, pour une même catégorie socioprofessionnelle, les discours, croyances et façon de vivre étaient très diverses. L’identité n’est plus seulement sociale mais aussi personnelle.
En France la sociologie classique s’est construite en opposition à la psychologie et sa focalisation autours de l’individu, ainsi selon