théorie des droits de propriété
Cet exposé à été réalisé dans le cadre des travaux dirigés (TD) du module intitulé « théorie de la firme » du master 1 en mangement et stratégie d’entreprise au sein de ... Nous espérons que ce dernier servira à toute personne voulant s’informer sur la question de « la théorie des droits de propriété » et qu’il pourra servir de support aux futures promotions du même master.
Afin de mieux cerner la théorie des droits de propriété tel que nous allons essayer de le faire dans cet exposé, il est indispensable de revenir brièvement aux racines de cette théorie, à savoir, la théorie libérale de l’entreprise.
La théorie dite « libérale » ou « contractualiste » de l’entreprise est une théorie datant de 3 siècles et qui imprègne à nos jours notre mode de pensée ainsi que nos habitudes. Cette théorie place le contrat au centre de toutes les relations entre les individus et constitue le noyau duquel démarrera notre réflexion s’agissant de l’une des théories qui nous intéresse, à savoir, la « théorie des droits de propriété ».
Le modèle libéral repose sur des axiomes essentiels constituants « le noyau dur » de son système de pensée. Trois axiomes liés à l’individu et un quatrième qui considère le marché comme lieu de leur coordination.
Les axiomes sont les suivants :
Axiomes liés à l’individu :
L’individu est autonome : c’est le pouvoir de chaque individu à trouver en lui même la justification qui le fait agir.les individus ne sont donc pas programmés mais agissent selon des justifications privées : désirs, besoins, utilité… Etc. l’individu dit « libéral » agit selon des critères et des normes qu’il est le seul à justifier. L’individu est rationnel : l’individu libéral est doté d’une rationalité dite « substantive » qui veut dire une capacité innée à raisonner, justifier ses choix et décisions. A cette capacité à raisonner est liée également la notion de calcul qui détermine les avantages et les defaults d’un choix à effectuer.
L’individu est informé :