Dans l’article 27 de la déclaration universelle des Droits de l’Homme, il est inscrit que la culture est accessible à tous.
De fait, tout individu devrait pouvoir acquérir de différentes manières des connaissances générales de base et avoir accès aux richesses culturelles qui nous entourent. Ces dernières années, le pouvoir d’achat des français ne cesse de diminuer, ainsi les dépenses réservées à la culture sont considérées comme ostentatoires et secondaires. Ils privilégient bien entendu les dépenses primaires notamment liées au logement ou à la nourriture.
Or, elle devient nécessaire et avantageuse lors d’un entretien d’embauche par exemple. Les recruteurs posent très souvent des questions de cultures générales afin d’apprécier le niveau de connaissance des candidats.
Pour toutes ces raisons, la culture peut être un élément de discrimination sociale et financière et considérée comme un luxe.
Néanmoins les pouvoirs publics et des associations comme Passeurs d’Images tentent de désacraliser la culture et l’utilise comme un outil de lutte contre les inégalités notamment.
Dès lors, on peut se demander pourquoi la Culture, concept universel et commun à l’ensemble de l’espèce humaine ; apparaît pour certains comme un privilège réservé à une élite ?
Pour tenter de répondre à ce questionnement, nous verrons dans un premier temps en quoi la culture reste un bien monnayable puis nous évoquerons la tendance à la démocratisation culturelle.

De génération en génération, la culture n’existe que parce qu’elle est transmise. Aujourd’hui, divers moyens de transmissions de la culture nous sont mis à disposition.
Les moyens de la transmettre restent pour la plupart payant. De fait, il est indispensable d’avoir un budget conséquent, pour se rendre à une exposition dans un musée, visiter le patrimoine architectural, aller voir un film au cinéma, un opéra ou une pièce de théâtre, et même lire un livre dans certains cas.

La culture générale s’acquiert tout au long