La culture d’entreprise
Facteur de réussite des alliances stratégiques et des fusions
Par BEN FADHEL Adnen
Introduction :
A l’ère de la globalisation qui se caractérise par une concurrence de plus en plus farouche, les entreprises, partout dans le monde, cherchent à se protéger contre le principal risque, celui de leur disparition. Pour ce faire, elles recourent de plus en plus aux alliances stratégiques afin de réaliser des objectifs économiques tels que l’acquisition de nouveaux marchés, l’amélioration de leurs marges bénéficiaires ou des objectifs immatériels tels que l’amélioration de leur savoir technologique et ou organisationnel. Elles peuvent également recourir aux fusions pour atteindre la taille qui leur permet de faire face à la concurrence.
Mais pour que ces alliances et ces fusions atteignent les objectifs escomptés, elles doivent s’inscrire dans la durabilité afin de garantir la réunion des conditions de leur stabilité qui passe impérativement par l’adhésion du personnel. Malgré l’importance de ce facteur humain, très souvent les entreprises lors des travaux préparatifs ou lors de l’établissement de ces stratégies, ne s’intéressent en premier lieu qu’aux arguments économiques et délaissent totalement l’aspect humain de l’alliance avec sa principale composante qui est essentiellement culturelle.
Or l’occultation du facteur humain et donc culturel peut menacer sérieusement cette stabilité. En effet lorsque deux entités décident de nouer une alliance stratégique ou de fusionner, elles mettent face à face quelque part deux cultures d’entreprises différentes et qui sont très probablement divergentes voire même antagonistes. L’écart culturel se profilera alors à l’horizon et il s’érigera en véritable menace pour ces options stratégiques. Il est alors nécessaire de gérer ce choc culturel pour en faire une véritable alliance culturelle.
C’est pour toutes ces raisons que nous nous sommes intéressés dans ce papier à la problématique suivante :