La différence entre le commerce moderne et traditionnelle au maroc
Depuis l’an 2000, la grande distribution se développe à une vitesse vertigineuse dans l’ensemble du Royaume.
La grande distribution représente moins de 10% du commerce en détail au Maroc, mais sa croissance est rapide et la couverture des zones urbaines s’amplifie. Les grandes et moyennes surfaces, qui disposent de centrales d’achats, proposent des prix très attractifs sur les produits agro-alimentaires et les conserves, particulièrement pour les marchandises importées.
Actuellement, et selon les données d’une étude du ministère du commerce et de l’industrie (février 2001), le nombre de grands magasins à travers le royaume dont la surface de vente dépasse 300m2 va au delà de 200 points de vente dont 12 hypermarchés, forme quasi-absente avant 1990. Et pour les analyses des ministères, le nombre des grandes surfaces de distribution est amené à augmenter de manière considérable.
Par ailleurs, depuis son avènement, la grande distribution a permis d’introduire des notions qui étaient jusque là inconnues ou pas pratiquées : le juste à temps dans les livraisons, la diversification des produits, mais aussi la mise en place des chaînes de froid indispensables aux produits frais et périssables. Cette transformation du tissu commercial marocain explique sans doute l’engouement des investisseurs pour ce secteur, notamment les enseignes étrangères qui se sont installées pour leur propre compte ou en association avec des entreprises marocaines.
La distribution traditionnelle
La distribution traditionnelle au Maroc consiste en les formes suivantes : le souk, les marchés municipaux, les épiceries et les vendeurs ambulants. Les souks sont à caractères rural, où sont vendus généralement les produits agricoles (céréales et produits frais) et les animaux. Bien que nombreux sont les citadins qui se déplacent aux souks les plus proches pour s’approvisionner derrière le caractère de produits fraîche des produits des souks. Ces marchés sont organisés d’une