La Déclaration des Droits de l’Homme et du citoyen, une rupture avec l’Ancien Régime ?

La DDHC est le texte fondamental de la révolution française, dans laquelle sont rédigés les droits naturels et inaliénables de l’homme.
Elle est rédigée au début de la révolution française et pose les fondements du nouvel ordre juridique, politique et social.
Elle est adoptée environ 4 mois après l’ouverture des Etats Généraux à Versailles (5 mai 1789), par les députés de l’Assemblée Nationale (26 aout 1789).
C’est l’aboutissement de toute la pensée morale et politique du XVIII°.
Elle est constituée de 17 articles qui sont la base de la nouvelle société française.
C’est l’abolition de tous les droits et les privilèges (La nuit du 4 aout de Sieyès), et de la différentiation des classes sociales.
Les philosophes se sont inspirés de la Déclaration d’Indépendance des USA de 1776.
Elle proclame, avec Rousseau : « le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la nation. » ; « La loi est l’expression de la volonté générale » et que « tous les citoyens ont droit de concourir à sa formation. »
Avec Voltaire, que « Nul ne doit être inquiété pour ses convictions religieuses. »
Avec Montesquieu, elle pose les principes du gouvernement représentatif et de la séparation des pouvoirs. »
Ces idées ne sont pas exclusivement françaises, en effet elles se sont aussi inspirées du gouvernement anglais.
La DDHC a une portée universelle elle énonce les principes qui sont la base de la civilisation européenne.
Elle est intégrée dans le préambule de la Constitution de 1948.
Sa valeur constitutionnelle est reconnue par le Conseil de Constitutionnalité depuis 1971, elle est donc intégrée dans le bloc de constitutionnalité.
Elle est aussi la base de presque toutes les constitutions, c’est un texte universel.
Elle affirme les droits et les libertés dont doit disposer tout être humains dés sa naissance.

En quoi la DDHC de 1789 est-elle une rupture politique avec