La délicatesse - david foenkinos
La prouesse de Foenkinos, c'est aussi son art pour la digression et sa passion pour l'anodin. Tous ces petits détails inutiles et savoureux qu'il insère au milieu de son récit (souvent dans les moments plus sombres) comme pour rappeler que ce sont par les petits riens qu'on reste suspendus à la vie, et que ces petits riens sont peut-être plus efficaces partenaires de deuil que les humains.
Pour finir, mention spéciale aux petits apartés qui rythment le récit et offrent autant de digressions originales, inutiles, absurdes... bref, terriblement poétiques ! j'ai également été séduite par le style de l'auteur que j'ai trouvé agréable, j'ai aimé son humour subtil et décalé
Mais elle se bat, elle refait surface et fait l'admiration de tous. Mais ce n'est pas son parcours qui nous donne envie de tourner les pages, c'est son courage. Celui de se lever chaque matin et de vivre. C'est aussi tous ces personnages qui gravitent autour d'elle tous plein d'une admiration plus ou moins saine. mais on s'attache toute de même à cette jeune femme qui perd l'amour de sa vie et le bonheur de la vie à deux. C'est joli et bien écrit mais ça n'est pas non plus éblouissant. C'est adorable, gentillet et léger.
En lisant le résumé, j'ai tout de suite accroché. Je l'ai trouvé très drôle et je me suis immédiatement plongée dans l'histoire
On attend un coup de théâtre, un rebondissement qui ne vient pas
C'est croustillant, pétillant, acide, inattendu comme un bon dessert. C'est un livre gourmandise.
Style très imagé, pas de mal du tout à se faire le film dans notre tête
Foenkinos avec un goût pour la fantaisie qui nous séduit, analyse les sentiments de ses personnages avec une sensibilité de psychologue. A travers le veuvage de Nathalie, Il nous livre une véritable étude sur le processus du deuil : « Elle ne se sentait pas le droit de faire quoi que ce soit de léger ». Il parle bien de cet état : « la douleur c’est