La femme en rome antique
Vocabulaire : très différencié, varié pour désigner la femme : « coniux » = celle qui partage le joug familial ; « domina » = maîtresse de maison/amour ; « femina » = femelle/femme distinguée pour laquelle il y a un certain respect (honesta femina) ; « filia » = fille ; « infans » = enfant qui ne parle pas ; « mulier » = femme ; « noverca » = marâtre ; « virgo » = la jeune fille qui n’a pas connu l’homme, « uxor » = épouse légitime etc.
Sources : Juvénal – Les inconvénients du mariage. Chez les poètes : beaucoup plus de fictions que de réalités. Lesbie, Corinne sont-elles de vraies femmes ? Image véritablement juste des femmes romaines dans les lettres de Cicéron ? Lettres littéraires. De vraies images de femmes difficiles dont à trouver en littérature. Dans les textes juridiques ? > Procès ne donnent pas une image extrêmement positive, met en scène que des conflits. Limité dans les sources.
La femme s’est émancipée relativement tôt, la matrone moderne reçoit des amis, ouvre des salons d’écriture, devient une femme d’affaire dès l’époque républicaine. * Evolution dans le mariage. A l’époque archaïque la femme n’est que reproductrice avec des textes juridiques extrêmement précis, mais au fur et a mesure du temps avec la loi Canuleia (V) autorise le mariage entre les plébéiens et les patriciens : ouverture sociale. Le caractère sacré du mariage disparait. Séparations des biens entre le mari et la femme. Auguste pousse plus loin la liberté en dispensant de tutelle les femmes qui ont eu 3 enfants. La femme devient très autonome. Avec Auguste, on ne marie plus les filles contre leur gré, étreinte beaucoup moins forte autour des filles à marier. Le mariage se fait de plus en plus avec de personnes consentantes. Indépendance économique de la femme, elle garde la possession de sa dot et sa part d’héritage de son père et si elle divorce elle reprend tous ses biens. La femme peut aussi demander le divorce, il suffit de dire au mari