de la flandre belge-------------------------------------------------
La FIN de la Flandre belge ?

Introduction

"Depuis l’avènement de l’idéal démocratique, le référent identitaire est la nation. La communauté nationale est le lieu politique par excellence de totalisation des identités particulières multiples". Jean-Marie Fecteau.

La nation est considérée comme l’incarnation et l’expression d’une identité collective, elle-même composée de celle de la multiplicité des citoyens qui la constituent. La nécessité de redéfinir la nation sur la base de la reconnaissance s’est fortement fait ressentir en Europe après la Deuxième Guerre mondiale, moment où le continent s’est transformé en terre d’accueil de vagues d’immigration croissantes.

Les nations européennes ont traversé d’importantes remises en question identitaires, réactualisées à l’heure de la construction européenne et de la résurgence des identités régionales.

En 1949, le Conseil de l’Europe tente de statuer sur la défense des minorités nationales. L’Assemblée parlementaire propose en 1961 d’ajouter dans un protocole additionnel de la Convention européenne des Droits de l’Homme un article assurant la protection des minorités nationales. En 1993, le Conseil de l’Europe à Vienne aboutit à un consensus visant à mettre sur pied une convention qui garantirait la protection des minorités nationales. Le 1er février 1995, la plupart des Etats membres du Conseil signent la Convention-Cadre en cette matière. La protection des minorités nationales est essentielles à la stabilité, à la sécurité démocratique et à la paix du continent (diversité culturelle = enrichissement). La Convention ne définit pas le terme de "minorité nationale", réalisant qu’il est impossible d’atteindre à ce sujet un accord entre les différents Etats. C’est précisément une telle impossibilité qui retarde aujourd’hui la ratification belge. En effet, la Convention a ouvert le débat sur la définition du terme "minorité nationale" en