La fin de la télévision
Jean-Louis Missika

Jean-Louis MISSIKA est né le 6 mars 1951 à Alger. Cet homme aux diverses facettes est à la fois sociologue des médias et adjoint au maire de Paris (chargé de l'innovation, de la recherche et des universités).
Docteur en gestion, diplômé de Sciences Po, licencié de philosophie, il a été conseiller de Maurice Ulrich et Pierre Desgraupes, (directeur général d’Antenne 2). Il a également occupé le poste de vice-président de la société Iliad en janvier 2007 puis démissionne en 2008 suite à son élection comme conseiller de Paris puis est nommé adjoint au maire. Il enseigne en parallèle de son parcours professionnel, depuis 1984, la sociologie des médias à l'Institut d'études politiques de Paris et a publié plusieurs essais sur le sujet, plus particulièrement sur la place de la télévision dans la société.
Ce sur quoi nous allons nous pencher … Jean- Louis Missika analyse dans ce livre les évolutions de la télévision, de son apparition jusqu’à nos jours et nous explique pourquoi la télévision tend à disparaître, au moment où les images et les écrans sont omniprésents.
En premier lieu, l’auteur distingue 3 évolutions de la télé. Cela signifie qu’au fil du temps, la télévision a changé de fonction et de préoccupations face à ses téléspectateurs. « La relation que la télé entretient avec ses téléspectateur n’a rien à voir avec ce qu’elle pouvait être il y a un quart de siècle » p11.
Au départ, la télévision était une institution dans laquelle elle transmettait un message d’autorité et un discours en net décalage avec les problèmes que rencontrait la société. Cette institution était fortement contrôlée par les pouvoirs en place, il appelle ce moment la paléo-télévision. A partir de 1974, s’ouvre une sorte « d’âge d’or du débat » et tout se bouscule dans les années 80 avec l’arrivée de la néo-télévision. Le téléspectateur doit faire face à un choix plus large donc la séduction entre en jeu. Il faut donc connaître