La firme

Plusieurs théories différentes s'opposent sur cette question.
L'approche néo-classique de l'entreprise se repose sur la fonction de production qui est considérée comme essentielle à la définition d'une entreprise, la firme transforme de la matière première en d'autres biens par une fonction de production qualifiée de boîte noire. L'accent est mis sur la fonction de production.
Cette approche est la plus simplifiée, mais aussi celle qui permet d'obtenir en terme de quantité et de satisfaction le meilleurs résultat.

La firme selon la théorie néoclassique n'est pas caractérisée comme une institution mais plutôt comme un acteur, qui est parfaitement rationnelle, on la qualifie de « firme point » ou « firme automate ». Celle-ci s'exprime dans sa fonction objectif, c'est à dire la maximisation du profit sous les contraintes de ses capacités technologique.
La firme remplirait trois fonctions, celles d'innovation ou de création, une fonction d'acquisition et d'exploitation de l'information ainsi qu'une fonction d'organisation et de coordination de la production.
L’hypothèse de Baumol introduit la distinction entre l’intérêt des propriétaires et intérêt des dirigeants, pour les actionnaires le but et de recevoir le maximum de rémunération et pour les dirigeants l'objectif sera de maximiser les ventes et donc accroître la part de marché de l'entreprise.
La maximisation du profit n'est plus l’hypothèse unique est obligée, l'objectif réel sera la maximisation de son taux annuel de croissance.
Au delà de la simple opposition entre actionnaires et managers, la firme sera alors pensée comme une organisation complexe et composée de groupes différents dont les objectifs ne sont pas identiques, un ensemble hiérarchisé d'objectifs, l'objectif de la firme sera de rechercher la satisfaction des membres et des groupes qui la composent.
Quand à lui Simon prend en compte la prise de décision pour définir une firme, ainsi l'approche par la rationalité procédurale