La fourmis et la cigale
La fourmi et la cigale
Introduction
- caractère de fable : les animaux ont la parole → porte parole d’une idée et valeur symbolique
- métrique irrégulière, rimes ne suivent pas un ordre précis→grande liberté
- Anouilh emprunte la fable à Esope et La Fontaine
I. La fourmi
- hyperactive « toujours » : adverbe de temps « frottait » : imparfait de répétition + verbe d’action répétition de « frotter » → mono activité lexique apparenté « essuyer », « poussait le balais » préfixes itératifs active + essoufflée
- le devoir absence de recul et de raisonnement « il faut » : obligation qu’elle se donne
- le lexique de la guerre « ennemie », « vainc », « vainqueur de tant de combats » → métaphore agressivité envers la poussière injures
- portrait de la ménagère comportement automatique et vision étriquée se justifie par son activité et se croît indispensable → déjà un début de morale conception matérialiste de la vie → pour Anouilh : illustration de la bêtise valeur généralisante
II. L’originalité d’Anouilh et l’effet de surprise : la poussière
A. La fourmi vue par la poussière
En utilisant le pronom démonstratif neutre «cela », qui a ici une valeur péjorative, la poussière considère la fourmi comme un objet dont la mécanique s’use : « le ressort arrêté ». La poussière représente le temps, l’usure du temps. La fourmi est désagréable : « rancunière », « boudant et maugréant », sa vie n’est pas épanouissante. La poussière confirme qu’elle est en mono activité. Elle est méthodique mais agit comme un automate et sa vie n’est pas épanouissante.
B. La dégradation du temps
- la fourmi devient de plus en plus acariâtre avec le temps - progression dans les rimes « amour » « toujours » « dernier jour » - importance de dernier jour → la fourmi n’y avait pas pensé sinon elle aurait changé sa vision des choses -