Synthèse du livre : Le féminisme de Andrée Michel

Le féminisme. Terme utilisé à partir de 1837, le féminisme se définit à la fois comme une doctrine et une pratique préconisant l’extension des droits, et du rôle de la femme dans la société. Cette nouvelle forme de pensée a introduit de nouveaux concepts tels le sexisme, la phallocratie, l’androcratie, l’ethnocentrisme, le statocentrisme. • Le sexisme c’est l’attitude de discrimination à l’égard du sexe féminin. Il est vu comme la résultante de la phallocratie. • La phallocratie qu’on appelle aussi l’androcratie ou le système patriarcat est un nom féminin du milieu du 20ème siècle qui se réfère à la domination des hommes sur les femmes. C’est aussi un système qui utilise soit ouvertement soit de façon subtile tous les mécanismes institutionnels et idéologiques à sa portée(le droit, la politique, l’économie, la morale, la science, la médecine, la mode, la culture, l’éducation, les mass medias etc.) pour reproduire cette domination sur les femmes. • L’ethnocentrisme c’est le fait pour un observateur d’une société donnée de projeter ses propres normes et de les prendre pour des critères absolus. • Le statocentrisme consiste à prendre les normes de sa propre classe sociale pour la norme et à occulter tout ce qui en diffère.

• La situation des femmes du paléolithique à la deuxième révolution du néolithique. Moins connu, ces sociétés ont évolué durant plusieurs millions d’années. Elles s’adonnaient à la chasse et à la cueillette.
La société du paléolithique se caractérise par la dépendance des hommes et des femmes des contraintes économiques et du mode de vie. Les activités de chasse revenaient aux hommes, aidés également des femmes. Ces dernières s’adonnèrent surtout à la cueillette. Quoique armées, ces sociétés ne faisaient pas la guerre, elles réservaient leurs armes pour la chasse. Leur ideal était la stabilité. Ainsi, le mariage entre les tribus