Thème I : le capital humain I- Définition et composition du capital humain « Capital » correspond a un investissement qui permet d'obtenir un rendement. On attend un retour d'une mise qu'on effectue. Et humain : ce capital correspond à quelque chose de particulier. Le capital humain se compose de trois éléments : les compétences qui l'on acquiert progressivement, et qui sont liées à l'instruction. Ces compétences, selon Schultz, sont obtenues à l'école mais aussi en dehors (famille, relations...) ; la pratique professionnelle, qui donne un certain savoir-faire. La formation spécifique, la « formation professionnelle », inscrite dans le code du travail, est le troisième élément du capital humain. Si on considère que le capital humain est un type de capital particulier, on peut alors admettre que celui ci peut augmenter, s'acquérir, et comme tout capital il comporte un coût auquel doit correspondre l'obtention d'un revenu. Il serait donc nécessaire d'entretenir le capital humain pour pouvoir obtenir et améliorer ce revenu. II – Le capital humain a-t-il une spécificité (par rapport aux autres capitaux). Si on essaye de comparer capital financier, humain, physique (tout ce qui concerne les installations pour produire), l'une des premières particularités du capital humain, c'est qu'il est immatériel. Deuxième élément : c'est un capital indissociable de celui qui le détient. On ne peut le céder, le vendre à personne. Il s'attache à la personne, et dans cette logique chacun doit être attentif à compléter dans sa vie ses compétences, sa qualification, de façon à valoriser ce capital humain. Dernier point : a-t-il une place particulière dans la croissance ? Est-il décisif ? Le capital humain, ou tout au moins son absence, peuvent être décisifs dans le développement de la croissance macroéconomique d'un pays. III – Capital humain et éducation Il est hors de question de nier que le capital humain est désormais une notion. Cela va plus loin qu'une simple référence dans la