La Grande Vague de Kanagawa
Il existe de grands contrastes : La violence de la grande vague qui s'oppose à la sérénité du fond vide[], peuvent faire penser au symbole du yin et du yang. L'« opposition complémentaire » du Yin et du Yang[] se traduit également au niveau des couleurs : le bleu de Prusse s'oppose ici au jaune rosé de l'arrière-plan, qui en est la couleur complémentaire. Et entre les deux on trouve l'homme, impuissant, qui se débat. On peut donc y voir une allusion au taoïsme, mais également au bouddhisme - les choses fabriquées par l'homme semblant éphémères à l'image des barques emportées par la vague gigantesque - et au shintoïsme - la nature étant toute puissante[][].
On voit donc très nettement l’influence d’un héritage culturel que l’on abordera dans un premier temps pour pouvoir mieux comprendre la représentation que ce font les asiatiques de la Nature.
De plus, cette estampe nous montre très bien différents aspects de la nature que nous étudierons par la suite, que ce soit une nature vénérée (la vague prenant une place très importante dans le tableau par raport à l’homme) mais aussi que l’homme craint, une nature source de force ou de refuge.
Si cette toile remonte au 19eme siècle, il ne faut pas oublier que depuis ce temps la place de la nature dans les mentalités a évolué. Dans notre société moderne ou le nombre de films qui sortent par ans ne cesse d’augmenter, pourquoi ne pas étudier ces aspects de la nature à travers le cinéma ?
c) Un changement visible des mentalités : les documentaires Parler de la multiplication des documentaires etc
Rarement un documentaire sur la Chine a connu un succès aussi fulgurant. Vingt-quatre heures après sa diffusion sur Youtube le 28 février dernier, Under the Dome (“Sous le dôme”) avait été visionné par près de 155 millions de personnes – et par plus de 200 millions de personnes quelques jours tard.