la guadeloupe, mode de vie
Le métissage et les influences multiculturelles de la vie en Guadeloupe sont palpables. Le visiteur peut au premier abord, dès sa descente d’avion, se rendre compte de ce mélange de culture qui donne à la Guadeloupe ce parfum des Antilles enrobé de musique. Il faut remonter à l’histoire lointaine de cette partie du monde pour comprendre la force de la culture ou plutôt des cultures qui irradient le mode de vie des guadeloupéens.
Déjà les amérindiens, venus des côtes américaines au tout début de notre ère ont apporté de nombreuses pratiques et même des spécificités langagières qui aujourd’hui encore sont présentes. Les guadeloupéens leur doivent la fabrication de canots de pêche en tronc de gommier, la culture du manioc, les noms de certaines plantes comme le gaiac.
Puis il ya eu la période de l’esclavage qui a accouché des Noirs, des métis et des mulâtres qui tous sont les descendants des esclaves venus de la côte de l’Afrique. La majorité de la population de l’archipel est le fruit de ce métissage entre les esclaves noirs et les autres blancs et indiens. L’influence culturelle de ces esclaves se voit surtout dans les chants et la musique, dans la danse, la religion et la langue. La langue d’usage est le créole qui est issue des dialectes provinciaux du nord-ouest de la France et de langues africaines mais aussi traversé par des influences espagnoles et portugaises. Le créole est devenu la pierre angulaire de la culture créole. Tous ces domaines mais aussi la cuisine épicée ont été influencés par la culture indienne, très présente dans l’archipel après l’abolition de l’esclavage en 1848. Des milliers d’Indiens ont alors remplacé les Noirs dans les plantations. Puis il y a les blancs descendant des premiers colons européens. Ils ont apporté sur l’île le carnaval qui aujourd’hui a pris des couleurs métisses. Bien que minoritaires, leur présence est fort marquée. Libanais, chinois, syriens sont eux aussi