Cette chanson est composée de six strophes, dans lesquelles Boris Vian raconte une histoire, comme une qu'on raconterait à un enfant, sur un oncle probablement savant fou qui fabriquait des bombes. Il déclare qu'il n'y a rien de plus simple mais qu'il voudrait étendre l'étendu des dégâts de son invention : "Mais un’ chos’ me tourmente / C’est qu’cell’s de ma fabrication / N’ont qu’un rayon d’action / De trois mètres cinquante / Y a quéqu’chos’ qui cloch’ là-d’dans / J’y retourne immédiat’ment / Il a bossé pendant des jours / Tâchant avec amour / D’améliorer l’modèle" v21-29. Aussi, par son langage, Boris Vian voudrait faire croire à une version dédramatisée de ce qu’est réellement la guerre nucléaire, alors que ses paroles ont un fond beaucoup plus profond. En effet, la chanson La Java des Bombes Atomiques est à double sens. L'oncle serait en fait un fou, qui voudrait inventer une bombe capable de tuer beaucoup de monde. Au départ il est déçu des résultats et tente de les améliorer. Au fur et à mesure de son travail, on remarque une isotopie étrange à propos de la nourriture :"soupe aux vermicelles" ; "os" qui pourrait rapporter aux bombardés. Aussi, Boris Vian fait intervenir les chefs d'Etats qui sont venus admirer le travail de l'oncle. Ce dernier décide alors de les tuer pour servir la France alors que lui-même cherchait une bombe capable de la détruire : "Qu’en détruisant tous ces tordus / Je suis bien convaincu / D’avoir servi la France" v74-76. On devrait le punir mais au contraire, après réflexion on le nomme Chef du