La justice internationale
La justice internationale a pour principal objectif de dissuader la réitération de crimes, garantissant ainsi la sureté de la population, et de permettre la reconnaissance des victimes. Bien que cette institution ait réalisé de nombreux progrès depuis les procès de Nuremberg, il semble qu’elle ne parvienne pas à satisfaire ses ambitions. Quelles sont ses faiblesses ? Comment les expliquer ? Quelles solutions proposer ?
Actuellement, le problème majeur auquel cette institution est confrontée est celui de l’impunité. Nombreux sont ceux qui considère que la justice ne devrait pas épargner les criminels. Souvent, pour permettre un retour a la paix, les tribunaux adviennent de l’immunité des criminels. Ce phénomène menace alors l’efficacité de la justice. Plus encore, la justice devient victime du mépris des tortionnaires qui cherchent alors à dissimuler leurs crimes.
Tout d’abord, si cette institution est si fragile, c’est parce qu’elle est surement trop fragmentée. En effet, elle repose sur une multitude d’institutions réparties à travers le monde (tribunaux spéciaux, tribunaux hybrides, juridictions nationales). De plus, le contrôle des tribunaux par les Etats pose problème car ceux-ci sont alors dépendants de leur politique respective et de la coopération qui s’établit entre les Etats. Néanmoins il existe un système plus global : la Cour pénale internationale, crée par le traitée de Rome en 1998, qui rassemble 111 Etats adhérents. Cependant, cela est encore insuffisant. Pour qu’elle puisse être réellement efficace, il faudrait qu’elle devienne universelle. D’autre part, l’absence de dispositions législatives chez certains Etats ne peut permettre à cette juridiction de remplir sa mission.
Pour permettre une réelle efficience de la justice internationale, il faudrait alors renforcer la Cour pénale internationale. Il pourrait être judicieux d’en faire une juridiction systématique et non de secours comme c’est le cas aujourd’hui. Il serait alors