La laicité au travers de note societe
a) L’école et la laïcité
« Vous n’avez a enseigner ce qu’il faut pense. Vous avez à enseigner, à voir et à penser par sois même, à être libre » Romain Rolland
Les nombreuses interrogations autour de la question scolaire, qui ont jalonné l’histoire de l’enseignement semblent être comme l’affirme Guy Coq, agrégé de philosophie et membre de la rédaction de la revu esprit et cofondateur « Un affrontement entre l’église catholique porteuse d’une tradition enseignante multiséculaire, notamment appuyée sur les congrégations religieuses et un état qui, de la Révolution à Napoléon, de celui-ci à Guizot et à Jules Ferry, prétend s’intéresser de plus en plus à l’école »
L’enseignement public :
Rappel historique :
En avril 1792, Nicolas de Condorcet présente lors d’une assemblée législative un projet sur l’organisation de l’instruction publique. Il y esquisse d’ailleurs, les grands traits de l’école laïque tel que : universalité, mixité, gratuité et obligation de l’instruction. Ce nouveaux types d’enseignement, dit laïque, est basé sur l’observation et non plus sur le dogme religieux. Cependant il faudra attendre l’avènement de la IIIème République près d’un siècle plus tard, avec la présence de Jules Ferry au ministère de l’instruction publique ( 1879-1885) afin de voir se concrétiser les propositions faites par Condorcet.
En 1880, Paul Bert, présente son projet de loi sur l’enseignement primaire à la chambre des députés. Il résume celui-ci en quelques mots « L’obligation, la gratuité, la laïcité tels sont les trois principes fondamentaux de notre projet de loi » On remarque d’ailleurs, qu’au XIXème siècle, l’obligation scolaire répond au souci de créer un service public dépendant de l’état et non de l’église donc neutre.
Le 27 novembre 1883, Jules Ferry, ministre de l’instruction publique, pose le principe de liberté de conscience des maîtres et des élèves. Il y explique d’ailleurs que la loi adopté le