la litterature negro africaine
Oeuvrer pour que les populations rurales pauvres se libèrent de la pauvreté
Les femmes ont rarement accès à des ressources qui rendraient leur travail plus productif et les soulageraient d’une partie de leur dur labeur. En définitive, ce ne sont pas seulement les femmes qui sont pénalisées, mais aussi leurs familles, leurs communautés et l’économie locale.
Les femmes rurales ont de nombreux rôles, et leurs responsabilités et connaissances sont différentes de celles des hommes. Aux champs, elles plantent, désherbent, cueillent, récoltent et s’occupent du bétail. Dans leur foyer, elles s’occupent des enfants et de la maisonnée, préparent les repas et gèrent les affaires du ménage. Pour gagner un peu d’argent supplémentaire, beaucoup travaillent comme ouvrières agricoles, cultivent un potager et vendent les légumes, ont un petit commerce ou une microactivité.
En plus de leurs multiples tâches, elles passent de longues heures à transporter l’eau et à ramasser du bois de feu. Dans les pays en développement d’Afrique, d’Asie et du Pacifique, les femmes travaillent en général 12 heures de plus par semaine que les hommes.
Dans les régions pauvres et marginales et les zones touchées par le changement
©FIDA/G.M.B. Akash
Lorsqu’elles sont économiquement et socialement autonomes, les femmes deviennent de puissants vecteurs de changement. Dans les zones rurales de nombreux pays en développement, elles contribuent largement à faire vivre les ménages et occupent une place centrale dans l’activité agricole. Mais leur statut subalterne par rapport aux hommes les empêche souvent de réaliser pleinement leur potentiel.
climatique, les hommes sont contraints de partir ailleurs pour trouver du travail, et les femmes se retrouvent souvent seules pour travailler la terre et élever les enfants.
Or, malgré leurs nombreuses responsabilités, les femmes ont nettement moins accès aux