La littérature doit elle se mêler de politique?
La littérature provient du mot latin « littera » qui signifie « lettre », elle représente donc une accumulation de lettres et a pour rôle de distraire, de raconter, d’émouvoir au travers de l’expression. Elle permet également au lecteur d’agrandir ses connaissances culturelles. Elle sert aussi de moyen de communication et à traiter des problèmes de politique. Le mot politique provenant du grec « poli » qui signifie « la cité », on peut en déduire que La politique est à l’ origine de nombreuses questions de société : elle représente globalement la manière d’organiser la cité. La littérature est donc un moyen d’expression qui passe par l’imaginaire et qui permet d’accéder à la culture, mais on peut se demander si elle doit traiter des sujets de politique alors que comme le dit Ian Mac Ewan dans The Independant « la politique est l’ennemi de l’imagination ».
Dans un premier temps nous étudierons les textes de littérature qui traitent de politique et comment ils peuvent influencer le lecteur dans sa vision de la société, en prenant compte que la littérature n’est que le reflet de l’opinion de l’écrivain.
Deuxièmement nous étudierons les textes qui n’abordent pas la politique, mais nous démontrerons que même si la littérature peut parler d’amour, d’aventure, de fiction, d’histoire... la politique peut quand même indirectement, faire partie de son registre d’expression.
Au XVIIIe siècle, de nombreux auteurs tels que Voltaire, Rousseau et Montesquieu ont, grâce à la littérature, influencé le cours de la société ; par exemple leur influence a été grande pendant la Révolution Française : ce sont en partie leurs écrits qui ont influencé la manière dont elle devait se terminer.
En 1755, Rousseau publie « Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes » où il dénonce selon lui que l’homme à l’état nature serait bien meilleur que l’homme civil et que donc l’homme civilisé