Rousseau

1632 mots 7 pages
Durant le siècle des Lumières, l’opinion commune est de dire que l’homme se distingue nettement de l’animal.
Rousseau, auteur du XVIIIème siècle, dans l’extrait du Discours sur l’origine de l’inégalité, publié en 1755, nous invite à dépasser ce préjugé. Rousseau se demande si malgré les caractéristiques propres de l’homme, ce dernier peut se retrouver inférieur à l’animal : « […] l’homme reperdant par la vieillesse ou d’autres accidents tout ce que sa perfectibilité lui avait fait acquérir, retombe ainsi plus bas que la bête même ? ».
On verra dans une première partie que Rousseau montre la distinction de l’homme et l’animal. Dans une seconde partie, on verra que Rousseau nuance cette idée et va jusqu’à dire que l’homme est susceptible de retomber plus bas que l’animal par différents moyens.

Rousseau a repris dans son texte le questionnement des penseurs présocratiques, qui se demandaient quelle place a l’homme dans la totalité qu’est la nature.
Dés les premières lignes, Rousseau montre que l’homme à le choix d’ « acquiescer » ou de « résister » aux commandes de la nature.
Selon lui, l’homme se distingue du règne animal par la notion de « liberté » qui le caractérise. L’animal n’a pas cette faculté de résister et sortir du cadre naturel car il n’a justement pas la liberté d’aller à l’encontre de son « instinct ». L’instinct est un savoir inné, spécialisé, dépourvu de conscience et peu susceptible de progrès. De plus, on peut ajouter que la vie animale n’est faite que de nécessité alors que l’homme a des nécessités d’ordre naturel (comme vivre en société) et aussi a une liberté, par la « formation des idées », son imagination et ses inventions.
Rousseau nous indique bien le fait que l’animal et l’homme se distinguent n’est pas quelque chose prouvé scientifiquement : « la physique explique en quelque manière […] mais […] on explique rien par les lois de la mécanique ». En effet, la nature est du domaine de l’inné, donc il ne peut pas y avoir de raisonnement

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