La logistique intégrée
L'attitude des pays d'accueil vis-à-vis des investissements étrangers et, des firmes multinationales est au cœur de la problématique nouvelle de l'attractivité; désormais, les firmes et les gouvernements jouent conjointement la logique de la globalisation, Il est en effet, extrêmement difficile pour un pays de rester isolé en refusant de suivre le mouvement de Libéralisation; la mondialisation est un phénomène multidimensionnel et structuré; néanmoins il est nécessaire d'insister sur le fait que «l'économie-monde», n'a jamais été et n'est pas encore une économie planétaire. 1) La multinationalisation des firmes :
La multinationalisation est l’un des aspects les plus marquants de la stratégie et de l’organisation des firmes depuis la fin des années 1960. D’après les estimations de la CNUCED, il existe aujourd’hui environ 65 000 entreprises multinationales, telles que Exxon, Général Motors ou LVMH, comptant quelque 850 000 filiales étrangères à travers le monde et, bien que la majorité soient des entreprises de dimensions importantes, un nombre croissant de sociétés plus petites se sont lancées, depuis le début des années 1980, à la conquête du marché international. Cependant, une entreprise n’est vraiment multinationale que si elle réalise au moins une partie de sa production à l’étranger – la seule possession de représentations commerciales ne suffit pas. De plus, pour que l’investissement qu’elle réalise soit qualifié d’investissement direct à l’étranger (IDE), la société doit acquérir au moins 10% des droits de vote de l’entreprise étrangère qu’elle intègre. L’IDE peut être réalisé sous forme de participation au capital, par fusion-acquisition ou par la création de nouvelles installations, sous forme de réinvestissement sur place des bénéfices réalisés, ou encore par des prêts à court ou à long terme réalisés entre la société mère et sa filiale.
Facteur majeur de compétitivité, la