La marginalité choisie
Les sciences sociales ont pour objet d'étude les sociétés humaines. Elles ont pour but d'étudier le comportement et l'évolution des groupes humains. La psychologie sociale est une des composante des sciences sociales et Moscovici la définit en 1984 comme « la science du conflit entre l’individu et la société ». La présente étude se concentre sur le phénomène de marginalité.
On qualifie de manière générale de « marginale » une personne en marge de la société organisée.
L'individu adopte alors un comportement appelé « la marginalité » c'est-à-dire qu'il prend une position marginale par rapport à une norme sociale.
Délimitation du domaine de recherche
Le thème de la marginalité me plaît car il s'intéresse à une minorité, à un groupe humain adoptant un comportement différent, hors norme. Je définis spontanément la marginalité par le fait d'être en marge et par une façon de vivre et d'agir autrement. Ces comportements peuvent résulter d'un choix ou être subit. Ce dernier point dans ma définition de la marginalité m'a beaucoup posé question. Voulais-je étudier la marginalité choisie ou la marginalité subit ?
Dans un premier temps, j'ai rattaché la marginalité aux comportements et aux modes de vie alternatifs, je voulais donc étudier la marginalité choisie. En effet, je définis la marginalité choisie par le fait qu'un individu vit hors de la société car il ne veut pas se soumettre à la société et ses lois ou qu'il n'est pas en accord avec les valeurs que celles-ci prônent. Tout d'abord j'ai fais l'hypothèse que la marginalité choisie est un phénomène croissant, je voulais prouver son expansion.
Cependant, je me suis rendue compte que cette hypothèse n'était pas vérifiable lors d'un entretien individuel. J'ai mis de côté quelques temps ce dossier, jusqu'au jour où j'ai fais une rencontre. En bref, il s'agissait d'un jeune homme de mon âge vivant dans la rue depuis six ans. Suite à différents événements de vie il en était arrivé là et