La menace du monde anglophone sur le maintien de la langue française
Menace sur la langue française
Le français est-il vraiment menacé au Québec ? Aujourd’hui, moins de 80% de la population a le français comme langue maternelle (79.6¨% très précisément). Selon le regroupement péquiste de Montréal-Centre (Parti politique qui préconise la souveraineté du Québec et la protection de la langue française.), la situation est grave puisque les allophones adoptent principalement l’anglais quand ils sont chez eux, même si les immigrants de fraîche date qui utilisent une deuxième langue à la maison choisissent plus souvent le français que l’anglais. La loi 101 y est pour quelque chose, mais le phénomène s’explique aussi par l’origine ethnique des nouveaux arrivants, bon nombre provenant de pays où le français est parlé couramment. Marc TERMOTE, démographe ayant réalisé des études au Québec sur la perspective démo-linguistique, a fait remarqué que d’ici 2021, seule une minorité de personnes parlera encore français à la maison. A l’heure actuelle, encore 54% parlent français chez eux.
De plus, d’après un sondage réalisé auprès de 1000 personnes au Québec, 90% des québécois francophones sentent la langue française menacée, même si la perception de cette menace est différente selon les communautés. Les francophones s’unissent pour clamer haut et fort que leur langue maternelle est menacée, et qu’il faut agir au plus vite pour éviter sa disparition totale au fur et à mesure des années, tandis que dans l’esprit des anglophones ou du moins des non-francophones, la proportion de non francophones apprenant le français comme seconde langue s’accroisse à travers la province. La tendance n’est pas nouvelle puisque la population de « souche » vieillit, et leurs enfants issus de la société moderne ont tendance à délaisser leur langue maternelle au profit de