La mondialisation réduit-elle les inégalités de développement ?
Le sujet est organisé autour de deux notions : « mondialisation » et « développement ». Il s’agit donc de réfléchir aux relations que l’ont peut établir entre ces deux processus.
Mondialisation : la notion a été définie en classe comme un processus (c'est-à-dire un phénomène qui en court). Ce processus est celui de l’extension du système capitaliste à tous les pays du monde. Cette mondialisation se manifeste par une généralisation des échanges. Ainsi la mondialisation place, à toutes les échelles des espaces, des acteurs en interrelation.
Cette intégration au processus reste cependant inégale.
Développement : Il s’agit là aussi d’un processus ; le développement peut être considéré comme l’amélioration des conditions de vie et d’existence d’une population. Le développement se mesure à l’aide d’indicateurs et de critères sociaux, économiques, démographiques... Le sujet suppose que toute la planète n’ait pas accès à ce développement Il s’agira donc d’identifier les niveaux de développement observables sur la planète et d’en dresser une typologie. Une approche multiscalaire ( à plusieurs échelles) sera valorisée.
Quelle problématique peut-on retenir pour traiter le sujet ?
La mondialisation génère-t-elle des inégalités de développement (cette idée est notamment développée par le mouvement altermondialiste) ou contraire les réduit-elles ? ? Les différents acteurs profitent-ils des inégalités de développement et placent-ils ainsi les différents espaces en concurrence ?
I. L’intégration dans les grands réseaux d’échanges : reflet des inégalités de développement (une mondialisation qui n’est pas mondiale et asymétrique)
1. La Triade : l’espace le plus développé et espace moteur de la mondialisation (centre d’impulsion)
a. Un Nord très développé
b. L’espace moteur de la mondialisation
2. Les autres pays du Nord : des pays qui achèvent leur transition économique et