La morale chez aristote
L’âme
Pour Aristote l’âme est composée de trois parties :
-partie végétative (qui ne peut pas être contrôlée par l'homme car elle concerne les fonctions biologiques, elle échappe à notre volonté)
-partie appétitive/ desiderativa (qui est quand même en contact avec la raison. C'est la partie qui nous provoque des désirs de manière irrationnelle, mais on peut agir sur elle à travers la pratique constante des vertus, donc on peut éduquer cette partie grâce à l'habitude. La régulation correcte de cette partie nous permet de développer des vertus éthiques. Cette partie est commune à l'homme et à l'animal)
-partie rationnelle (qui est propre de l'homme, donc la vertu la plus excellent est celle qui vient de l'exercice correct de la partie rationnelle, donc les vertus intellectuelles, qui sont supérieures par rapport aux éthiques)
Le bonheur humain,objet de l'éthique
réfutation/critique du bien platonicien: le but de son ouvrage (éthique à Nicomaque) n'est pas la spéculation (on ne cherche pas à savoir ce qu'est la vertu en son essence mais on cherche à devenir heureux dans la pratique)
Aristote fait de la théorie en utilisant la pratique (il utilise des exemples pour comprendre dans quels cas une action est vertueuse).
Le bonheur : un bien parfait et auto-suffisant
Une chose parfaite est une chose qui n'est jamais désirable en vue d'une autre mais que nous poursuivons par elle même). Parfait veut dire fini, une chose à laquelle on ne peut ajouter rien, à laquelle il ne faut changer rien.
Un bien auto-suffisant est un bien qui ne dépende de rien d'autre que de lui même, c'est un bien tout à fait indépendant des autres.
Le bonheur est le seul bien que nous cherchons par lui même ; les autres sont poursuivi en vue du bonheur (ex.honneur,intelligence,plaisir). Il y a donc une sorte d’échelle : on fait quelque chose apparemment par elle même, mais en réalité parce que cette chose nous rend heureux.
Le bonheur est donc l’intermédiaire pour