La mort de césar, voltaire et jules césar, shakespeare : hommage ou trahison?

1111 mots 5 pages
CM n°11 : Voltaire/Shakespeare, le grand malentendu

La mort de César: hommage ou trahison?

Petitesse de la pièce (III actes) : volonté de provocation de Voltaire. Dénouement de Cinna : le dénouement de la pièce la rapproche d’une tragicomédie. Mais elle reste une tragédie, car l’enjeu reste politique et collectif. A la fin de la pièce, tous les conjurés « s’agenouillent » devant Auguste, et la pièce s’achève sur une sorte d’apothéose, et Livie prononce une sorte de prophétie : elle annonce une ère de prospérité politique. On peut se demander si le mélange que fait Corneille du pouvoir monarchique est un éloge pur et dur. Corneille chante t-il vraiment le pouvoir monarchique pour lui-même? L’apothéose final censé nous éblouir et nous faire adhérer, ne peut néanmoins pas nous faire oublier qu’à l’acte II, 1 il y a eu une réflexion sur le statut de roi et de tyran, et qu’il y aura plus tard un autre monologue d’Auguste qui reconnait ses crimes. Dans les 2 derniers vers : Auguste : « Auguste a tout appris et veut tout oublier » => nouvelle légitimité d’Auguste, qui propose une sorte de marché aux conjurés. Les républicains doivent oublier qu’ils ont voulu tuer Auguste et qu’ils ont voulu revenir à l’ancienne Res publica. Ce pacte d’oubli montre que Corneille reste relativement réaliste et qu’il ne fait pas un éloge sans nuance de la monarchie absolue. Pièce à problème : la pièce est plus complexe : elle n’est pas un simple éloge à la monarchie. Chez Corneille, il y a toujours un lien entre l’éthique, la politique et l’esthétique.

I - La tragédie au XVIIIème siècle

a) Le goût de la tragédie

Au XVIIIème, on écrit encore beaucoup de tragédies. On associe plus facilement au siècle des Lumières les genres épistolaire et l’essai. 3 noms d’auteurs pour la tragédie du XVIIIème : Voltaire (carrière de 60 ans), Crébillon-père (a donné une atmosphère plus dramatique à la tragédie : « Corneille a pris la terre, Racine a pris le Ciel, moi il me reste l’Enfer »),

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